Nous ne sommes pas qu’un corps physique, nous sommes aussi de l’énergie, un corps de pensées et d’émotions. Rien de ce qui se vit sur le plan physique ne peut être dissocié de notre plan mental et émotionnel.
Par exemple, le simple fait d’être enrhumé pourrait laisser à penser que nous n’y pouvons rien. On nous a toujours appris, comme le veut l’expression, que le rhume ça « s’attrape ». Mais si on porte un peu d’attention à ce que l’on vit à ce moment de notre vie, on peut se demander :
Suis-je bien avec moi-même, Est-ce que je me sens fatigué ? Suis-je préoccupé dans un domaine de ma vie ?
Suis-je bien avec moi-même, Est-ce que je me sens fatigué ? Suis-je préoccupé dans un domaine de ma vie ?
Nous ne sommes bien souvent pas conscients de l’influence de nos pensées sur nos organes et des émotions que celles-ci génèrent. Pourtant, cette influence est bien réelle. Reprenons l’exemple de la personne atteinte d’un rhume. Si elle se demandait pourquoi son corps n’est-il pas en mesure d’affronter cette maladie, peut-être serait-elle surprise de constater qu’il y a quelque chose en elle qui n’est plus en accord soit avec sa façon de penser, de s’alimenter ou encore dans sa façon de faire… qu’elle est coupée de son être profond, de ses vrais besoins.
Aujourd’hui, il n’est plus à démontrer le lien entre nos émotions et notre corps. Tout ce que nous vivons, quelque soit le domaine de notre vie, a une conséquence sur nos pensées, nos actes et la réaction physiologique de notre organisme par l’intermédiaire de celles-ci.
Lorsque on développe une maladie, ou vivons un accident, si on observe un tant soit peu ce qui dans notre vie est difficile à vivre, si une situation nous pèse, hante nos pensées, nous perturbe… on obtient alors très vite des réponses qui sont en correspondances avec l’organe ou la partie du corps atteinte et nos émotions vécues.
On peut se sentir coupable par rapport à notre conjoint(e) ou un(e) collègue de travail, vivre de la dévalorisation parce que l’on ne se sent pas capable de…un conflit d’autorité avec un enfant….
Si déjà, le simple rhume nous indique un état de fatigue, nous montre que nous ne nous respectons pas dans notre rythme de vie, notre sommeil ou notre alimentation, que dire alors de sentiments négatifs envers nous-mêmes ou envers une autre personne enfouis dans notre subconscient parfois depuis des années…
L’observation du pied dans sa globalité, l’étude de ses formes, de ses défauts et irrégularités permet de comprendre que le corps peut transmettre un message concernant le vécu, les mémoires émotionnelles, la généalogie ou le potentiel en devenir d’une personne.
Toute information est un message à décoder sur des émotions refoulées, des sentiments non exprimés et des blocages bien souvent inconscients. Le corps est le reflet de tout notre être.
Nous avons tout en nous, nous gardons en mémoire chaque événement mais de façon inconsciente pour la majeure partie de ceux-ci.
Prenons une image : lorsque l’on vit un traumatisme physique, accident, ou intervention chirurgicale, celui-ci laisse une trace sur la peau que l’on nomme cicatrice.
Il en est de même pour nos agressions morales, conflits ou chocs psychologiques. Cette cicatrice est enfouie dans notre subconscient, elle ne laisse aucune trace apparente pourtant elle existe. Il va se former alors une mémoire que l’on nomme la mémoire du corps. La maladie se manifeste bien souvent pour réactiver cette cicatrice et nous dire que quelque chose ne va pas en nous.
Les organes sont donc en lien étroit avec notre état émotionnel (Nos expressions populaires le confirment : « Ça me fait mal au cœur. », « Je me fais de la bile. », « J’ai le souffle coupé. », « Ça me bouffe le foie. », "J'en ai plein le dos", etc.).
La façon de toucher le pied doit donc être agréable, douce et rassurante afin que s’établisse une forme de dialogue entre les différents systèmes. La personne va ressentir l’harmonie s’installer dans les trois dimensions de l’être que sont les corps physique, mental et émotionnel.
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